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g guillaume paumier

Bonjour, je m’appelle Guillaume.

Je demêle les choses et je les réassemble en leur donnant du sens.

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Bonjour à tou·te·s ; je suis Guillaume Paumier. Dans mon travail, je résous des problèmes techniques et sociaux complexes, par exemple en organisant un processus de stratégie collaborative pour un mouvement social de plus de 70 000 bénévoles.[1] Ou en développant des dispositifs microfluidiques de bioanalyse à base de polymères thermosensibles.[2] Ou en concevant le logiciel derrière le plus grand concours de photographie au monde.

Je passe beaucoup de temps à réfléchir sur les sujets de la connaissance, du temps, et des dynamiques de pouvoir. Je sers également comme agent de confiance, éminence grise, et partenaire de réflexion pour les dirigeants. Je travaille actuellement à la Wikimedia Foundation, l’organisation à but non lucratif derrière Wikipédia, qui amène le savoir à des centaines de millions de personnes chaque mois, et leur permet de travailler ensemble pour donner un sens au monde dans lequel nous vivons.

Lisez la suite pour en savoir plus sur moi, ou défilez jusqu’en bas pour me contacter.


Ma façon de penser

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Yumi Kim sur Unsplash

J’apprécie la métacognition et la conscience de soi émotionnelle, car comprendre ses propres schémas de pensée est nécessaire pour résoudre correctement les problèmes et donner un sens au monde dans lequel nous vivons. Voici ce que j’ai appris sur le fonctionnement de mon cerveau.

Intégrer des informations

Je suis capable d’absorber d’énormes quantités d’informations sur presque tous les sujets, et de comprendre rapidement de nouveaux paradigmes.[3] Bien qu’ingénieur en physique au départ, j’ai occupé de nombreux rôles différents au fil des ans, ce qui m’a valu de la part de mes collègues des surnoms tels que « l’économiste », « le philosophe », ou encore « l’âme de l’organisation ».

Je communique en faisant preuve de beaucoup de curiosité : je pose de nombreuses questions pour en savoir plus sur un problème, le déconstruire, et identifier les hypothèses sous-jacentes. Je cherche souvent à comprendre le « pourquoi » et j’essaie de corriger mes convictions si je reçois de nouvelles informations. Lorsque deux choix opposés ne sont pas satisfaisants, j’essaie d’en trouver un troisième.[4] Je suis rarement attaché à une réponse particulière, et je préfère plutôt résoudre un problème ensemble en utilisant la méthode socratique.


Placer l’humain au centre du problème

Très peu de problèmes sont purement techniques ; résoudre un problème implique souvent de comprendre les émotions humaines présentes dans la salle de réunions, ainsi que les préjugés cognitifs, les dynamique de pouvoir, le contexte historique, les privilèges, et les inégalités structurelles. Mon propre voyage de découverte de soi m’a appris à mieux prendre en compte la variété des expériences humaines subjectives. En particulier, lorsque nous résolvons des problèmes, il est essentiel d’accepter notre faillibilité humaine, de reconnaître nos échecs, et d’en tirer des leçons.

Je ressens une obligation morale d’utiliser mes compétences pour le bien commun, et j’ai une affinité particulière avec les organisations à vocation sociale qui cherchent à transformer la société. Je trouve que l’approche du « voile d’ignorance » de John Rawls est un bon point de départ pour une théorie de la justice, notamment dans le contexte de la crise climatique. Je veux construire une société sociale équitable, juste, et pluraliste, et démanteler les systèmes d’oppression.


Voir sous tous les angles

Mes problèmes préférés sont ceux qui n’ont pas de solution évidente, car ils me donnent l’occasion d’apprendre de nouvelles choses et de remettre en question ma vision du monde. Ma carrière interdisciplinaire m’a appris à relier les idées entre les disciplines, et c’est une compétence que j’ai utilisée pour amener des personnes de différents horizons à se comprendre et à se faire confiance.

J’ai appris à être à l’aise avec les situations ambiguës. Je passe facilement de la vue d’ensemble aux détails, et du passé qui a façonné notre situation actuelle à l’avenir que nous pouvons encore changer. J’aime particulièrement imaginer des avenirs et scenarios alternatifs, afin de gérer les imprévus et de faire des choix difficiles.

J’aime comprendre comment un système fonctionne, reconnaître les schémas comportementaux, faire des expériences, et documenter ce que j’apprends. Je m’efforce d’encadrer les questions sur lesquelles je travaille en situant le problème dans son contexte plus large, afin d’améliorer la qualité de l’information disponible pour prendre une décision.


La connaissance appartient à chacun·e d’entre nous

Photo de groupe des Wikimédiens lors de la conférence Wikimedia 2019 à Berlin.

Jason Krüger pour Wikimedia Deutschland e.V. // CC BY-SA 4.0.

Je suis au service de la communauté Wikimedia en tant que bénévole depuis 2005, dans presque tous les rôles possibles et imaginables, et j’ai consacré une grande partie de ma carrière professionnelle à faire avancer la mission de Wikimedia. J’ai fait ce choix en raison d’un engagement profond envers la connaissance libre, et de la conviction que la connaissance rend le monde meilleur.

Après avoir apporté quelques petites corrections à des articles de Wikipédia en 2005, je me suis impliqué de plus en plus dans l’encyclopédie et son univers, servant le mouvement dans presque toutes les capacités bénévoles possibles. Ce qui a commencé par une simple correction m’a ensuite amené à écrire des livres, à émigrer aux États-Unis, à créer des logiciels, à gérer des équipes de bénévoles, à photographier des chefs d’état et des célébrités hollywoodiennes, et à en apprendre davantage sur les lois relatives aux droits d’auteur qu’aucun être humain ne devrait jamais le faire.

J’ai rejoint la Wikimedia Foundation en 2009 et j’ai passé près de dix ans à travailler sur la plate-forme technique sur laquelle repose Wikipédia. J’ai notamment conçu et dirigé le développement de UploadWizard, le logiciel de téléversemens de fichiers de Wikimedia Commons. J’ai également rédigé des rapports techniques et d’autres publications afin d’accroître la coopération entre les ingénieurs qui codent la plate-forme et les contributeurs qui l’utilisent pour rédiger Wikipédia.

Plus tard, j’ai été l’architecte principal de « Wikimedia 2030 » ; dans ce rôle, j’ai guidé des dizaines d’organisations et des milliers d’individus à travers un processus global de stratégie et de construction de mouvement social. J’ai dirigé la synthèse de toutes les contributions, conversations, et rapports de recherche, et j’ai été l’auteur principal de la direction stratégique qui en a résulté : « l’équité du savoir, et la connaissance en tant que service ».

Plus récemment, mon travail à la Wikimedia Foundation a porté sur la réflexion à long terme, la stratégie, et les initiatives spéciales des dirigeants. Je joue également des rôles officieux en tant qu’historien de Wikimedia, de mentor, et de « conseiller-thérapeute de bord ».[5]

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Science & ingénierie

Gros plan sur les engrenages de la machine à imprimer de Marinoni

Ingénieur et physicien de formation, j’ai toujours voulu comprendre comment les choses fonctionnent. Avant de rejoindre Wikimedia, j’ai travaillé à la croisée de la microélectronique, de la chimie, et de la biologie, et j’ai développé des systèmes miniaturisés tels que les biopuces à anticorps et des laboratoires sur puce.

Il y a longtemps, j’ai d’abord étudié les mathématiques et l’informatique avant de me tourner vers l’ingénierie physique et d’obtenir un double diplôme en matériaux & semiconducteurs et en nanotechnologie. Je me suis ensuite spécialisé dans la recherche et le développement interdisciplinaires, en combinant les technologies et les outils de la fabrication microélectronique dans des environnements de salles blanches, avec les méthodes et les problèmes de chimie et de biologie.

Pendant mon séjour au CEA-Léti, j’ai développé des procédés chimiques pour les biopuces, et j’ai adapté un immunotest en capillaire à un substrat planaire sur lame de verre. J’ai également mis au point un protocole de silanisation en phase vapeur destiné à être utilisé dans des microsystèmes de digestion peptidique.

En 2008, j’ai terminé mon doctorat au LAAS-CNRS, où j’ai travaillé sur les dispositifs microfluidiques pour l’analyse chimique et biologique. J’ai développé des technologies basées sur le PNIPAM, un polymère dont les propriétés changent avec la température. J’ai également exploré des applications comme le contrôle électro-osmotique et la préparation d’échantillons pour la chromatographie nano-liquide, par adsorption et libération contrôlées de protéines.

Je me considère toujours comme un scientifique et un ingénieur. Je continue à apprendre et à travailler dans un contexte interdisciplinaire et des domaines scientifiques différents, et j’écris également des logiciels dans divers langages lorsque le besoin se présente.


Esprit ludique & créativité

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Au fil des ans, j’ai pratiqué le tir à l’arc, le ballet, les arts martiaux, le théâtre, l’escrime, les danses de salon, l’écriture dramatique, la photographie, et le chant. Ces jours-ci, j’aime faire du powerlifting, lire, partir en randonnée, écrire, apprendre de nouvelles langues, et découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles cultures.

J’aime faire des choses avec mes mains et bouger mon corps. Qu’il s’agisse de construire des choses, de plier de l’origami, de se promener, de s’occuper de mes plantes, de soulever des haltères, de faire des pirouettes, de chanter dans la cuisine, ou de pétrir du pain, cela me permet de m’évader du travail intellectuel quotidien et des moments de réflexion intense.

J’aime laisser mon esprit vagabonder ; c’est souvent lorsque je me concentre sur mon corps et que je laisse mon cerveau résoudre les problèmes inconsciemment que les épiphanies se produisent. Le jeu et l’amusement sont d’excellentes sources d’inspiration et de créativité.

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